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& Pluie d'été.

21 juillet 2009

Dernière Morsure.

Je ne vois pas pourquoi je t'écris aujourd'hui... Sûrement pour te parler des maux de mon cœur avec mes propres mots. Par où commencer?

Par Toi, puisque que ces mots te reviennent. Je t'avais juste croisé dans un couloir. Rien de bien extraordinaire, tout proche du pathétique. Au début, tu n'étais qu'un 'Beau Brun'. J'avais déjà Quelqu'un qui me servait de passe-temps, accessoirement de Petit Copain. Un 'Beau Brun', juste, je ne le savais pas encore, que tu allais me briser... De plus en plus, je te regardais, sans vraiment savoir pourquoi. J'ai découvert tes yeux, entre le vert et le bleu, entre le diable et l'ange. Comme la mer d'hiver. Je ne savais pas que je m'y plongerais. Je ne savais pas... Tes cheveux bruns en bataille. Quelques mois plus tard, je jouais avec; penchée sur ton torse. Et je te chuchotais tout bas: « C'est Bagdad dans ta tête, Amour...» Et ton sourire s'éclairait... Ta barbe, enfin, ta barbe de trois jours, que tu avais la flemme de raser. J'aimais bien... Tu me grattais le ventre avec quand je t'énervais. J'aime encore... Ton jean déchiré, tes baskets abîmées, ta veste en cuir, ton sac, tes foulards, surtout tes foulards... Je te vois encore, toujours...

On s'est retrouvé tout les deux sous les draps. Sans vraiment le voir arriver, sans vraiment faire attention. Ta peau sur ma peau. Et puis tes mains, ton cou, ta voix, ton odeur, toi, toi, toi... Je voulais tout de Toi, tout. Tes mots pour me consoler. Tu me prenais dans tes bras, et me recouvrais de baisers. On riait; jusqu'au ciel. Tu me mordais le ventre, le cou, les cuisses aussi. Je m'étouffais de rire et d'amour. Mon cœur reprenait ses battements qui s'étaient arrêtés depuis longtemps. Trop fort, trop vite, Peut-être. Tu me portais sur ton épaule, comme un vieux chiffon, jusqu'à la cuisine et me donnais la béquée en te foutant de moi. Une frite, des rires, une frite, des baisers, une frite, des caresses, les draps... Tu me jouais de la guitare, et moi, au creux de tes bras je t'écoutais prononcer « Angie...» tout doucement.... Tu m'appelais comme ça, lorsque tu voulais te cacher dans mes bras... « Angie...», C'était moi... Avant. Quand tu étais encore là...



Ps: Heuresement, tu ne liras jamais ces mots, heuresement...

H.

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